2021-2022 : COVIPOL

Titre : De la crise sanitaire à la crise politique ? Enquête sur les processus de
politisation dans la France frappée par l’épidémie de Covid-19

Acronyme : COVIPOL

Projet financé par l'Agence nationale de la Recherche

Durée : 12 mois (2021-2022)

Responsable : Cyril Lemieux (LIER-FYT)

Comité de pilotage : Cyril Lemieux, Edouard Gardella, Marine Boisson, Pierre Nocérino et Baptiste Legros (tous LIER-FYT)

Équipe : Morgane BALADRON ; Yannick BARTHE ; Marine BOISSON ; Noémi CASATI ; Séverine CHAUVEL ; Maxime CLÉMENT ; Marie GALLIARI ; Edouard GARDELLA ; Valentina GROSSI ; Florence LAFINE ; Eric LAGNEAU ; Alice LE GALL-CECILLON ; Baptiste LEGROS ; Cyril LEMIEUX; Dominique LINHARDT ; Asmaa MARTAH ; Thomas MATTEI ; Cédric MOREAU DE BELLAING ; Pierre NOCÉRINO (tous LIER-FYT).

Objet : En quel sens la crise inséparablement sanitaire, économique et sociale
provoquée par la Covid-19, est-elle en train d’affecter les attitudes
politiques des citoyens et leur rapport au vote et à la démocratie ? Il est à
parier que cette question sera au centre des interrogations des médias et
des partis politiques lors des prochaines élections nationales françaises,
prévues en 2022. Conscients, cependant, qu’elle risque de l’être alors
surtout sur le mode des impressions subjectives et de l’illusion
rétrospective, nous proposons de mener une enquête de terrain dont l’objet
est de mieux comprendre les processus de politisation liés à la crise au
moment même où ils seront en train de transformer – y compris encore
souterrainement – les attitudes politiques des Français, c’est-à-dire au
cours des tout prochains mois. La catégorie socio-professionnelle
demeurant l’une des variables statistiques les plus prédictives du vote,
nous mènerons sur 12 mois une ethnographie comparative dans 16
milieux professionnels qui nous sont déjà accessibles et que nous
échantillonnerons selon leur position différenciée dans la structure de la
société française. Les données, recueillies selon un protocole partagé et
transposable, permettront de rendre justice à l’ancrage social de la
formation des attitudes politiques, et ainsi d’apporter un éclairage
proprement sociologique au débat public futur sur les effets politiques de
la crise de la Covid-19. Elles permettront également de contribuer à une
meilleure compréhension de la manière dont, en général, les crises
économiques changent les attitudes politiques – un domaine de recherche
encore à ce jour trop peu développé.

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