Type de contenu
Chercheur invitéMaria De Benedetto
Conférences
Maria De Benedetto est professeur de droit administratif, Département des Sciences Politiques, Université Roma Tre, auteur de nombreuses contributions sur le droit et l'organisation administrative. Elle a donné des conférences et des séminaires dans plusieurs masters universitaires, écoles doctorales et écoles de formation des administrations publiques.
Depuis 2010 elle est directeur de la revue juridique “Studi Parlamentari e di Politica Costituzionale”. Depuis 2016 elle est Associate Fellow au Sir William Dale Centre for Legislative Studies, Institute of Advanced Legal Studies, Londres.
Professeur invité à la Flinders University, Australia (2015) et à l'Université de Barcelone (2017), elle était membre de la Unità per la semplificazione e la qualità della regolazione auprès de la Presidenza del Consiglio (2006), de la Segreteria scientifica de la Commissione per la riforma della disciplina dei beni pubblici, au sein du Ministero della Giustizia (2007-2008) et de la Commissione Integrità della Ricerca e Bioetica du CNR (2014-2015). Elle est maintenant membre de l'Istituto Luigi Sturzo de Rome.
Conférences
La crise de la confiance dans la législation: une vue d’ensemble
27 fevrier 2020, 15h-17h, EHESS, 105 Bd Raspail, salle 2, 75006 Paris
La confiance dans la législation est l'un des défis institutionnels actuels les plus pertinents pour les pays développés. Il traverse aujourd'hui une crise: l'inflation législative s'accompagne de manquements réglementaires, de non-respect, de difficultés d'application, de taux élevés de contentieux judiciaires, de possibilités de corruption. Cette crise exprime des coûts et exacerbe les restrictions financières, elle impacte directement la crédibilité institutionnelle et le respect des citoyens; elle nécessite des contrôles de plus en plus efficaces; elle génère des coûts de transaction plus élevés. Afin de restaurer cette confiance, les parlements et les gouvernements ont besoin aujourd'hui d'outils efficaces et complets et de politiques intégrées pour renforcer, dans la mesure du possible, une législation de bonne qualité et son application.
Lu et relus - La lutte por le droit (Jhering)
11 mars, 18h-21h, 105 Bd Raspail, salle 2, 75006 Paris
Historicité des régimes de gouvernement des ressources et de la nature
13 mars, 9h-13h, 105 Bd Raspail, salle 2, 75006 Paris
Et si le problème était la législation ? Renverser la logique de la lutte contre la corruption
16 mars, 18h-20h, Rue M. Le Prince, 4ème étage, 75006 Paris
La législation était considérée comme le premier outil de lutte contre la corruption: en d'autres termes, l'adoption de règles (en particulier des règles prévoyant des sanctions plus sévères) est perçue par les gouvernements et l'opinion publique comme la meilleure manière de réagir en cas de scandale de corruption. D'un autre côté, paradoxalement, la législation doit assumer une grande responsabilité dans la production d'opportunités de transactions corrompues car les règles constituent des instruments pour faire du profit.
Le séminaire explore l'idée (et les preuves) que la législation a un effet causal important sur la corruption, et que cela pourrait aider à remodeler les politiques de lutte contre la corruption et à développer une boîte à outils de prévention plus efficace.
Depuis 2010 elle est directeur de la revue juridique “Studi Parlamentari e di Politica Costituzionale”. Depuis 2016 elle est Associate Fellow au Sir William Dale Centre for Legislative Studies, Institute of Advanced Legal Studies, Londres.
Professeur invité à la Flinders University, Australia (2015) et à l'Université de Barcelone (2017), elle était membre de la Unità per la semplificazione e la qualità della regolazione auprès de la Presidenza del Consiglio (2006), de la Segreteria scientifica de la Commissione per la riforma della disciplina dei beni pubblici, au sein du Ministero della Giustizia (2007-2008) et de la Commissione Integrità della Ricerca e Bioetica du CNR (2014-2015). Elle est maintenant membre de l'Istituto Luigi Sturzo de Rome.
Conférences
La crise de la confiance dans la législation: une vue d’ensemble
27 fevrier 2020, 15h-17h, EHESS, 105 Bd Raspail, salle 2, 75006 Paris
La confiance dans la législation est l'un des défis institutionnels actuels les plus pertinents pour les pays développés. Il traverse aujourd'hui une crise: l'inflation législative s'accompagne de manquements réglementaires, de non-respect, de difficultés d'application, de taux élevés de contentieux judiciaires, de possibilités de corruption. Cette crise exprime des coûts et exacerbe les restrictions financières, elle impacte directement la crédibilité institutionnelle et le respect des citoyens; elle nécessite des contrôles de plus en plus efficaces; elle génère des coûts de transaction plus élevés. Afin de restaurer cette confiance, les parlements et les gouvernements ont besoin aujourd'hui d'outils efficaces et complets et de politiques intégrées pour renforcer, dans la mesure du possible, une législation de bonne qualité et son application.
Lu et relus - La lutte por le droit (Jhering)
11 mars, 18h-21h, 105 Bd Raspail, salle 2, 75006 Paris
Historicité des régimes de gouvernement des ressources et de la nature
13 mars, 9h-13h, 105 Bd Raspail, salle 2, 75006 Paris
Et si le problème était la législation ? Renverser la logique de la lutte contre la corruption
16 mars, 18h-20h, Rue M. Le Prince, 4ème étage, 75006 Paris
La législation était considérée comme le premier outil de lutte contre la corruption: en d'autres termes, l'adoption de règles (en particulier des règles prévoyant des sanctions plus sévères) est perçue par les gouvernements et l'opinion publique comme la meilleure manière de réagir en cas de scandale de corruption. D'un autre côté, paradoxalement, la législation doit assumer une grande responsabilité dans la production d'opportunités de transactions corrompues car les règles constituent des instruments pour faire du profit.
Le séminaire explore l'idée (et les preuves) que la législation a un effet causal important sur la corruption, et que cela pourrait aider à remodeler les politiques de lutte contre la corruption et à développer une boîte à outils de prévention plus efficace.