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Chercheur invitéJing Xie
Conférences
Lien(s) associé(s)Laboratoire interdisciplinaire d'études sur les réflexivités
Xie Jing enseigne à la faculté de philosophie de l'université Fudan à Shanghaï. Elle est membre associée du LIER (EHESS/CNRS, Paris). Elle a fait une thèse à l’EHESS de Paris sous la direction de Vincent Descombes sur la philosophie sociale holiste en France. Ses domaines de spécialité comprennent : la philosophie sociale, l’histoire conceptuelle de la sociologie française et de l’anthropologie structurale, les théories de la modernité.
Conférences
« L'“Individu” et la “personne” comme catégories sociologiques : de Durkheim à Ortigues »
Comment l'« individu » et la « personne » sont devenus des catégories sociologiques, c'est-à-dire des catégories dont la compréhension ne peut se passer d'une « aperception sociologique » ? Dans la première conférence, nous nous interrogerons sur leur teneur à travers leur conceptualisation par Durkheim (individualité et personnalité comme impératif), Mauss (personne comme catégorie), Dumont (individu comme valeur et idéologie), Lévi-Strauss (individuation comme classification) et Ortigues (personne comme unité linguistique et juridique). Nous tenterons notamment de dégager leur complémentarité, qui rend tous les deux indispensables tant pour le sociologue que pour le sujet social.
Jeudi 1er février 2018, de 18h à 20h - EHESS, 10 rue Monsieur Le Prince, 75006 PARIS
« L'“Individu” et la “personne” comme outils de la “comparaison radicale” : entre unité et différence »
Dans le cadre du séminaire « Historiographies modernes : histoire, écritures, temporalités »
Avec au fond un regard critique de la société moderne, la sociologie de la « personne » s'installe dès le départ dans une perspective comparative qui se veut unifiante (il faut rappeler aux modernes le « roc humain » sur lequel se bâtit également leur propre société) mais qui encourt toujours le risque de perdre cette unité. La primauté accordée à l'« individu » ou à la « personne » devient dans ce cas stratégique : elle véhicule une certaine thèse au sein de la « comparaison radicale », à l'intérieur d'une tension entre radicaliser la différence ou reconstituer l'identité. On peut notamment distinguer quatre types de thèses, qui seront analyser dans la deuxième conférence.
15 janvier 2018, de 16h à 19h, EHESS (salle A04_47), au 54 bd Raspail 75006 Paris
« La Chine antique par-delà le dualisme (I) : la divination et le destin »
Dans le cadre du séminaire "religion et politique chez les modernes"
Si l’on essaie d'appliquer la sociologie de la « personne » à la Chine antique, on serait d’abord tenté de présenter cette dernière comme une combinaison typique de l’homo hierarchicus dans le monde et de l’individuhors du monde. Or, le premier type de personnalisation en Chine que nous analyserons montrera les limites du cadre des dualismes. Il s’agira des techniques de divination, dont nous évoquerons les grands principes exposés dès le Livre des mutations. Nous relèverons notamment deux traits : ces techniques singularisent les êtres humains d’une manière remarquablement efficace ; 2) rendues directement possibles par une cosmologie qui ne se soucie pas de la vie sociale, elles joue pourtant un rôle primordial, car normatif, dans celle-ci.
Vendredi 26 janvier 2018, de 9h à 11h - EHESS (salle 2), 105 bd Raspail, 75 006 PARIS.
« La Chine antique par-delà le dualisme (II) : les pratiques ascétiques »
Dans le cadre du séminaire « Enquêtes et regards des sociologues chinois sur le monde chinois »
Les pratiques d’ascèse constituent un autre type de personnalisation en Chine. Nous en analyserons deux sortes que l'on tient d'habitude pour opposées, à savoir la culture de soi pour devenir des hommes vertueux (idéal confucéen), et la conservation de soi pour devenir des hommes véritables et saints (idéal taoïste). Tout en soulignant les nombreux traits qui les opposent, nous essayerons de montrer que leur points communs rendent réductrice la thèse selon laquelle l’homme chinois serait soit une personne hors du monde soit un statut hiérarchisé dans le monde.
12 janvier 2017, de 10h à 13h, EHESS (salle A07_51), au 54 bd Raspail 75006 Paris
Conférences
« L'“Individu” et la “personne” comme catégories sociologiques : de Durkheim à Ortigues »
Comment l'« individu » et la « personne » sont devenus des catégories sociologiques, c'est-à-dire des catégories dont la compréhension ne peut se passer d'une « aperception sociologique » ? Dans la première conférence, nous nous interrogerons sur leur teneur à travers leur conceptualisation par Durkheim (individualité et personnalité comme impératif), Mauss (personne comme catégorie), Dumont (individu comme valeur et idéologie), Lévi-Strauss (individuation comme classification) et Ortigues (personne comme unité linguistique et juridique). Nous tenterons notamment de dégager leur complémentarité, qui rend tous les deux indispensables tant pour le sociologue que pour le sujet social.
Jeudi 1er février 2018, de 18h à 20h - EHESS, 10 rue Monsieur Le Prince, 75006 PARIS
« L'“Individu” et la “personne” comme outils de la “comparaison radicale” : entre unité et différence »
Dans le cadre du séminaire « Historiographies modernes : histoire, écritures, temporalités »
Avec au fond un regard critique de la société moderne, la sociologie de la « personne » s'installe dès le départ dans une perspective comparative qui se veut unifiante (il faut rappeler aux modernes le « roc humain » sur lequel se bâtit également leur propre société) mais qui encourt toujours le risque de perdre cette unité. La primauté accordée à l'« individu » ou à la « personne » devient dans ce cas stratégique : elle véhicule une certaine thèse au sein de la « comparaison radicale », à l'intérieur d'une tension entre radicaliser la différence ou reconstituer l'identité. On peut notamment distinguer quatre types de thèses, qui seront analyser dans la deuxième conférence.
15 janvier 2018, de 16h à 19h, EHESS (salle A04_47), au 54 bd Raspail 75006 Paris
« La Chine antique par-delà le dualisme (I) : la divination et le destin »
Dans le cadre du séminaire "religion et politique chez les modernes"
Si l’on essaie d'appliquer la sociologie de la « personne » à la Chine antique, on serait d’abord tenté de présenter cette dernière comme une combinaison typique de l’homo hierarchicus dans le monde et de l’individuhors du monde. Or, le premier type de personnalisation en Chine que nous analyserons montrera les limites du cadre des dualismes. Il s’agira des techniques de divination, dont nous évoquerons les grands principes exposés dès le Livre des mutations. Nous relèverons notamment deux traits : ces techniques singularisent les êtres humains d’une manière remarquablement efficace ; 2) rendues directement possibles par une cosmologie qui ne se soucie pas de la vie sociale, elles joue pourtant un rôle primordial, car normatif, dans celle-ci.
Vendredi 26 janvier 2018, de 9h à 11h - EHESS (salle 2), 105 bd Raspail, 75 006 PARIS.
« La Chine antique par-delà le dualisme (II) : les pratiques ascétiques »
Dans le cadre du séminaire « Enquêtes et regards des sociologues chinois sur le monde chinois »
Les pratiques d’ascèse constituent un autre type de personnalisation en Chine. Nous en analyserons deux sortes que l'on tient d'habitude pour opposées, à savoir la culture de soi pour devenir des hommes vertueux (idéal confucéen), et la conservation de soi pour devenir des hommes véritables et saints (idéal taoïste). Tout en soulignant les nombreux traits qui les opposent, nous essayerons de montrer que leur points communs rendent réductrice la thèse selon laquelle l’homme chinois serait soit une personne hors du monde soit un statut hiérarchisé dans le monde.
12 janvier 2017, de 10h à 13h, EHESS (salle A07_51), au 54 bd Raspail 75006 Paris