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Les soirées du LIER-FYT : discussion avec S. Chauvel, V. Grossi, B. Legros & J-M. Pillon

Discussion avec Séverine Chauvel, Baptiste Legros & Valentina Grossi (tous LIER-FYT) et Jean-Marie Pillon (IRISSO) à propos du numéro 40 de la revue Sociologies pratiques

Les soirées du LIER-FYT : discussion avec S. Chauvel, V. Grossi, B. Legros & J-M. Pillon

Discussion avec Séverine Chauvel, Baptiste Legros & Valentina Grossi (tous LIER-FYT) et Jean-Marie Pillon (IRISSO) à propos du numéro 40 de la revue Sociologies pratiques portant sur le thème "Critiquer l'évaluation chiffrée au travail: les apports de l'observation ethnographique"

Jeudi 4 février 2021 - 17h-19h.

En distanciel. Pour toute personne extérieure au LIER-FYT qui souhaite assister, merci de contacter Geovanna Marques-Ferraz : giovanna.marquesferraz@ehess.fr

Discutant : Michel de Fornel (LIER-FYT).

Coordonné par Séverine Chauvel (membre associée au LIER-FYT) et Jean-Marie Pillon (IRISSO), le numéro 40 de la revue Sociologies pratiques, paru en 2020 propose sept articles, parmi lesquels celui de Valentina Grossi (membre associée au LIER-FYT) intitulé "L'autonomie journalistique face aux chiffres. L'interprétation des métriques dans deux entreprises de presse" et celui de Baptiste Legros (LIER-FYT), intitulé "Ce que les professionnels font aux chiffres. Le cas de l'accompagnement d'un opérateur face à l'accès au logement social francilien".

La perspective générale du numéro s'adosse au constat, aujourd'hui très largement partagé, selon lequel nous serions entrés depuis une trentaine d'années dans une ère où les outils d'évaluation réputés "objectifs" font autorité au cœur de l'organisation du travail. Si les promoteurs de ce mouvement de rationalisation en espèrent des gains d'efficacité et parfois de transparence, ses contempteurs, au contraire, y voient une atteinte portée aux dimensions non comptables du travail et une réduction de l'autonomie des travailleurs.

L'objet de ce numéro est de montrer ce qu'une approche ethnographique peut apporter à un tel débat: à travers des enquêtes menées dans différentes institutions (administration pénitentiaire, lycée, police, travail social) et dans des entreprises (médias, banque, cabinet de conseil), les contributeurs/trices montrent pourquoi l'évaluation par les chiffres échoue le plus souvent à éliminer les autres modalités du jugement en situation. Elles invitent, en cela, à déplacer le travail de la critique d'un rejet pur et simple de l'évaluation chiffrée vers une réflexion sur les conditions de sa juste articulation avec ce que les pratiques professionnelles contiennent nécessairement de jugements non-réductibles à des chiffres.

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