Comptes rendus des séminaires - Julien Blanc

2018-2019

La France dans la Deuxième Guerre mondiale (1936-1947)

Julien Blanc (LIER-FYT)

Présentation :

Dans la continuité du séminaire initié l'an dernier, nous poursuivons notre questionnement sur la France et les Français pendant la Deuxième Guerre mondiale et l'Occupation. Animé du double souci d'élargir les limites de l'enquête (1936-1947) et de croiser les dimensions politiques, sociales et culturelles, on s'interrogera sur les bornes chronologiques de la période et les ruptures engendrées par la guerre. Les termes et catégories de Résistance, collaboration ou attentisme, aussi usuels que chargés de sens, seront questionnés. Cette année, une attention particulière sera portée aux (re)constructions mémorielles produites.

Acteurs, institutions et interactions : ce que la guerre transforme

Julien Blanc (LIER-FYT)
Emmanuel Saint-Fuscien (LIER-FYT)

Compte rendu :

La guerre change-t-elle quelque chose dans les rapports que les individus entretiennent avec leurs institutions ? L’engagement dans la guerre et les formes de violence qui en découlent – particulièrement la possibilité de tuer ou d’être tué – entraînent-ils un bouleversement des rapports de domination, des hiérarchies sociales, des interactions et des embranchements qui s’offrent aux acteurs ? Provoquent-ils un élargissement des choix de trajectoires ou au contraire une contraction des possibles ? Enfin, peut-on établir une typologie de ces bouleversements en décloisonnant chaque expérience guerrière pour la confronter à d’autres ? Voici quelques-unes des questions explorées dans notre séminaire.

Après avoir fixé les cadres de la recherche dans la séance introductive nous avons consacré la seconde séance à un retour sur l’historiographie de la Première Guerre mondiale de 1977 à 2017 (90 ouvrages ou articles) au regard de la question et de la proposition du consentement des acteurs. La troisième séance fut consacrée aux mutations des normes de l’engagement au cours de l’occupation allemande en France lors de La Seconde Guerre mondiale. Un changement d’échelle fut proposé dans la séance du 14 janvier : une micro-histoire de l’agencement au temps de la Grande Guerre à travers le cas du couvreur Louis Marie (1912-1925) a permis d’analyser les multiples formes de mutation des institutions (hôpital, justice, armée) et – en parallèle – des modalités de résistance, d’accommodement ou de refus qui s’y déploient. La séance suivante fut consacrée aux lectures sociologiques du phénomène guerrier (Cyril Lemieux, LIER-FYT) et à une tentative d’élaboration d’une grammaire des règles de vie en temps de guerre. Poursuivant l’impératif du changement d’échelle imposé cette année, la séance du 28 janvier fut de nouveau consacrée à une micro-histoire de l’agencement en temps de guerre au regard du cas de la journaliste Madeleine Gex-le-Verrier entre 1939 et 1945. C’est une lecture collective et croisée (deux textes courts de Bernard Lahire et de Pierre Laborie) autour des contextes d’action qui fut l’objet de notre septième séance. Deux étudiants de master 2 ont ensuite présenté leurs recherches en cours : Ugo Pagani (« L’écriture fasciste de la Grande Guerre ») et Akhésa Moummi (« De la centralité de la guerre civile dans la transformation du rapport aux institutions scolaires au Liban »). C’est également à la transformation de l’institution scolaire en temps de guerre que fut employée la 9eséance à travers des exemples dans l’Europe belligérante de la Grande Guerre (France, Allemagne, Grande Bretagne). La séance 10 fut dédiée à l’œuvre du britannique Harry Roderick Kedward, l’un des premiers historiens de l’action en guerre à avoir mobilisé les Subaltern studies et l’anthropologie. Au cours de l’avant dernière séance deux autres travaux d’étudiants furent exposés : « Athanase Seromba et la paroisse de Nyange dans le génocide des Tutsi » (Thimothée Brunet-Lefevre) et « l’imaginaire de la légion étrangère à travers ses chants » (Arnaud Trimouille). Enfin, la dernière séance de l’année s’est intéressée à l’indétermination des comportements en temps de guerre à travers l’analyse du célèbre film de Louis Malle, Lacombe Lucien (1974).

2019-2020

La France dans la Deuxième Guerre mondiale (1936-1947)

Julien Blanc (LIER-FYT)

Présentation :

Dans le cadre de ce séminaire d'initiation à un domaine de recherche ouvert l'an dernier, nous poursuivons notre questionnement sur la France et les Français pendant la Deuxième Guerre mondiale et l'Occupation. Animé du double souci d'élargir les limites de l'enquête (1936-1947) et de croiser les dimensions politiques, sociales et culturelles, on s'interrogera sur les bornes chronologiques de la période, les ruptures engendrées par la guerre et la pluralité des comportements. Les termes et catégories de Résistance, collaboration ou attentisme, aussi usuels que chargés de sens, seront ainsi questionnés tandis qu'une attention particulière sera portée aux (re)constructions mémorielles produites.

Acteurs, institutions et interactions : ce que la guerre transforme

Julien Blanc (LIER-FYT)
Emmanuel Saint-Fuscien (LIER-FYT)

Présentation :

Les War Studies ont connu dans les trente dernières années un essor et un renouveau considérables, en intégrant notamment une perspective anthropologique. Au sein même de l’EHESS, des historiens se sont beaucoup interrogés sur les postures sociales spécifiques du temps de guerre : des notions et catégories comme le « penser double » ou le « consentement » ont ainsi émergé. Elles ont fait débat et continuent de faire débat bien au-delà des champs d’étude encore cloisonnés de la Première et Deuxième Guerre mondiale.

Notre séminaire part d’une question simple : la guerre change-t-elle quelque chose dans le rapport entre l’individu et son cadre d’expérience ? L’engagement dans la guerre et les formes de violence qui en découlent – particulièrement la possibilité de tuer ou d’être tué – entraînent-ils un bouleversement des rapports de domination, des hiérarchies sociales, des interactions et des embranchements qui s’offrent aux acteurs ? Provoquent-ils un élargissement des choix de trajectoires ou au contraire une contraction des possibles ? Enfin, peut-on établir une typologie de ces bouleversements en décloisonnant chaque expérience guerrière pour la confronter à d’autres ? En restant adossés aux historiographies de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, nous poursuivrons cette année en portant notre attention vers d'autres conflitmais toujours au regard de ce que la guerre change pour les acteurs en leurs institutions (famille, école, armée, entreprise, administration...).

Atelier de présentation de thèses des doctorants du CESPRA et de la formation doctorale Droit, Études politiques, Philosophie

Julien Blanc (LIER-FYT)
Élisabeth Dutartre-Michaut (CESPRA)

Présentation :

L'atelier de présentation de thèses – à destination des doctorants du CESPRA et de la formation doctorale Études politiques – a vocation à instituer un espace de rencontre entre doctorants et enseignants. Les questions pragmatiques (financement de la thèse, accès aux sources, projets post-doctoraux...) peuvent aussi être abordés. Le séminaire permet aux doctorants qui exposent leur projet de thèse de bénéficier d'une opportunité de discuter leurs travaux et de se confronter à des points de vue extérieurs, toujours très stimulants.

2020-2021

La France dans la Deuxième Guerre mondiale (1936-1947)

Julien Blanc (LIER-FYT)

Présentation :

Dans le cadre de ce séminaire d'initiation à un domaine de recherche, nous poursuivons notre questionnement sur la France et les Français pendant la Deuxième Guerre mondiale et l'Occupation. Animé du double souci d'élargir les limites de l'enquête (1936-1947) et de croiser les dimensions politiques, sociales et culturelles, nous nous interrogerons sur les bornes chronologiques de la période, les ruptures engendrées par la guerre et la pluralité des comportements. Les termes et catégories de « Résistance », « collaboration » ou « attentisme », aussi usuels que chargés de sens, seront ainsi questionnés tandis qu'une attention particulière sera portée aux (re)constructions mémorielles produites.

Acteurs, institutions et interactions : ce que la guerre transforme

Julien Blanc (LIER-FYT)
Emmanuel Saint-Fuscien (LIER-FYT)

Compte rendu :

L’engagement dans la guerre et les formes de violence qui en découlent – particulièrement la possibilité de tuer ou d’être tué – entraînent-ils un bouleversement des rapports de domination, des hiérarchies sociales, des interactions et des embranchements qui s’offrent aux acteurs ? Provoquent-ils un élargissement des choix de trajectoires ou au contraire une contraction des possibles ? C’est cette question qui fut déclinée lors de la première séance introductive. Le 18 novembre, Emmanuel Saint-Fuscien est revenu sur les effets de la Grande Guerre sur les frontières sociales. La principale institution de socialisation après la famille en Europe, l’école, vécut des mutations en sortie de guerre qui renseignent sur des attentes sociales nationales différenciées. Ce fut l’objet de l’exposé d’Emma Papadacci (doctorante à Sciences-Po) proposant une comparaison entre les mondes scolaires français et britanniques des années 1920. La séance du 16 décembre fut consacrée à une lecture collective de plusieurs textes de l’historien allemand Alf Lüdtke au regard des problématiques abordées dans notre séminaire. Le 6 janvier 2021, Clémentine Vidal-Naquet (Université de Picardie Jules Verne) a présenté ce que la guerre faisait à l’institution du mariage et plus largement du couple. Le 20 janvier, Philipp Glahé (doctorant du PhD Track franco-allemand Université d’Heidelberg-EHESS) a montré comment le cercle des juristes de Heidelberg reconsidérait (ou non) les normes juridiques au regard de la question de l’amnistie des criminels nationaux-socialistes. Les deux séances suivantes furent consacrées aux conditions de travail et de recherche des étudiants par temps de pandémie, ainsi qu’à des discussions autour de leurs travaux respectifs. Ont présenté un exposé oral Oriane Tripier de Laubrière (Une armée qui se voulait moderne : les « seigneurs de la guerre » face aux transformations de la Chine) et Pol Henri Poiret (Le rôle des officiers de l’armée du Roi dans la mise en récit et la transmission de la guerre des Cévennes, 1702-1705). Julien Blanc a proposé le 3 mars un exposé sur les variations des représentations du genre dans les mouvements et réseaux de Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale tandis que l’historienne italienne Greta Fedele (Université de Bologne) s’est intéressée à la perception de la violence criminelle par la justice « transitionnelle » en Italie et en France de 1944 aux années 1950. La violence paroxystique répond aussi à des normes construites par les acteurs qui la produisent et l’institutionnalisent, l’adossant parfois à la notion de « modernité » : c’est un des enseignements défendus par Christian Ingrao (séance du 7 avril). Enfin, la dernière séance fut consacrée, une fois encore, aux institutions bouleversées par la guerre : familiales et professionnelles (industrie sidérurgique) à travers une représentation cinématographique classique du cinéma de guerre : The Deer Hunter de Michael Cimino (1978).

Atelier de présentation de thèses des doctorants du CESPRA et de la formation doctorale Droit, Études politiques, Philosophie

Julien Blanc (LIER-FYT)
Élisabeth Dutartre-Michaut (CESPRA)

Compte rendu :

L’atelier de présentation de thèses – à destination des doctorants du CESPRA et de la formation doctorale Droit, Études politiques, Philosophie – a vocation à instituer un espace de rencontre entre doctorants et enseignants. Il permet aux doctorants qui exposent leur projet de thèse de bénéficier d’une opportunité de discuter leurs travaux et de se confronter à des points de vue extérieurs, toujours très stimulants et bienveillants.
Après l’exposé du doctorant (45 min environ), un discutant senior, généralement membre du CESPRA ou de la formation doctorale Droit, Etudes politiques, Philosophie, et un discutant junior, doctorant du CESPRA ou de cette même formation doctorale, animent la discussion.
Le programme de l’année a montré encore une fois la richesse et la diversité des thèmes abordés : « Les nouvelles formes de citoyenneté émergées au sein du mouvement social du parc Gezi » par Gökçe Tuncel ; « Jeunesses “en galère” à Mayotte : nouveaux enjeux des soins de l’affliction dans le plus récent département français » par Mathilde Heslon ; « Les prises de position des députés français face à De Gaulle pendant la crise de 1958 » par Thibaut Marczak ;  « Analyse critique de la notion de populisme comparativement au concept politique du peuple » par Felipe Linden ; « Le problème de l’identité chez Montaigne » par Marion Bet ; « La transformation du travaillisme britannique au prisme des mouvements citoyens (2010-) » par Denis Rayer ; « La politisation de la souveraineté chez Hobbes ».par Manuel Pedro Lencastre Cardoso.

2021-2022

La France dans la Deuxième Guerre mondiale (1936-1947)

Julien Blanc (LIER-FYT)

Présentation :

Dans le cadre de ce séminaire d'initiation à un domaine de recherche, nous poursuivons notre questionnement sur la France et les Français pendant la Deuxième Guerre mondiale et l'Occupation. Animé du double souci d'élargir les limites de l'enquête (1936-1947) et de croiser les dimensions politiques, sociales et culturelles, nous nous interrogerons sur les bornes chronologiques de la période, les ruptures engendrées par la guerre et la pluralité des comportements. Les termes et catégories de « Résistance », « collaboration » ou « attentisme », aussi usuels que chargés de sens, seront ainsi questionnés tandis qu'une attention particulière sera portée aux (re)constructions mémorielles produites.

Acteurs, institutions et interactions : ce que la guerre transforme

Julien Blanc (LIER-FYT)
Emmanuel Saint-Fuscien (LIER-FYT)

Compte rendu :

La séance d’introduction du mardi 9 novembre 2021 a rappelé la question centrale du séminaire : Dans quelles mesures la guerre et l’épreuve de la violence transforment-elles les institutions (famille, école, armée, hôpital, prison notamment) et les interactions entre ses membres ? En cette date anniversaire des accords d’Evian, un surcroît d’attention est porté cette année à la guerre d’Algérie (4 séances). 

Avant cela, deux premières séances sont consacrées d’abord aux effets des activités clandestines (Résistance intérieure) et combattantes (France libre) sur les frontières sociales et de genre (Julien Blanc, 23 novembre 2021) puis aux formes d’autorité et d’obéissance qui s’y déploient (Laurent Douzou, professeur émérite, Sciences Po-Lyon – 14 décembre 2021). Lors d’une quatrième séance Lydia Hadj-Ahmed (doctorante, Université de Nanterre) a présenté les points saillants d’une thèse toute proche d’être soutenue sur l’école en Algérie pendant la guerre d’indépendance (1954-1962) dont le sous-titre formulé en question synthétise parfaitement la problématique qui nous occupe : « L’école malgré la guerre, l’école grâce à la guerre ? ». La séance suivante, sous la forme d’un dialogue avec Nelly Forget, cheville ouvrière des Centres sociaux fondés en Algérie par Germaine Tillion, a porté sur la création d’une institution pendant le conflit. L’occasion aussi pour les étudiant-e-s d’entendre un témoin et de s’interroger sur l’usage du témoignage oral en histoire. 

Le 8 février 2022, Stéphane Audoin-Rouzeau (directeur d’études, EHESS), sous le titre « Trente ans après : retour réflexif sur la "thèse du consentement" », a accepté de revenir sur l’une des plus vives polémiques scientifiques autour de la Première Guerre mondiale et des sociétés en guerre opposant une certaine sociologie des dominations et une anthropologie culturelle attentive aux régimes de justification des acteurs. Le 22 février 2022, une séance de lecture collective a porté sur l’enquête de Raphaëlle Branche publiée en 2020 Papa, qu'as-tu fait en Algérie ? Enquête sur un silence familial. Au cœur de ces lectures croisées, la question de la profondeur et de la durée des effets des expériences de guerre sur les acteurs eux-mêmes, leurs familles et leurs descendants. Lors de la huitième séance (8 mars 2022), deux étudiant-e-s de Master 2 ont soumis leur recherche à la discussion : Laure Manoha (M2, Paris I) sur les prêtres prisonniers français en Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale et Michel Périllat (M2, EHESS) sur les trajectoires d’un groupe d’élèves-maîtres étudiants au sein du lycée Berthollet d’Annecy entre 1939 et 1945. Le 22 mars, Emmanuel Saint-Fuscien a proposé une lecture de l’Expérience concentrationnaire. Essai sur le maintien de l’identité sociale de Michael Pollak (1990) au regard des trois paradigmes déployés dans le séminaire (événement, invention, reconfiguration) pliés respectivement dans les trois derniers chapitres de ce classique (« Ruptures et séparation », « trouver sa voix », « retour à la fin ordinaire »). Le 12 avril 2022 Paul Marquis (docteur, Sciences Po Paris) est venu présenter l’approche historienne de sa thèse sur l’institution psychiatrique de Joinville : une histoire sociale de la psychiatrie dans l’Algérie coloniale (1933-1962). C’est à l’institution militaire qu’a été consacrée l’avant dernière séance du séminaire. Aude-Marie Lalanne Berdouticq (postdoctorante EHESS-LIER-FYT) s’est penchée sur la façon dont la modernité technique et sanitaire en temps de guerre créait une institution ex nihilo à travers l’institutionnalisation de la sélection médicale des pilotes de guerre en France- et au Royaume-Uni (1914-1934). Enfin la dernière séance dédiée à la question des acteurs et des institutions au cinéma a portée cette année sur les institutions politiques et combattantes au cours de la Guerre d’Espagne à travers le film Land and Freedom de Ken Loach (1995).

2022-2023

La France dans la Deuxième Guerre mondiale (1936-1947)

Julien Blanc (LIER-FYT)

Présentation :

Dans le cadre de ce séminaire d'initiation à un domaine de recherche, nous poursuivons notre questionnement sur la France et les Français pendant la Deuxième Guerre mondiale et l'Occupation. Animé du double souci d'élargir les limites de l'enquête (1936-1947) et de croiser les dimensions politiques, sociales et culturelles, nous nous interrogerons sur les bornes chronologiques de la période, les ruptures engendrées par la guerre et la pluralité des comportements. Les termes et catégories de « Résistance », « collaboration » ou « attentisme », aussi usuels que chargés de sens, seront ainsi questionnés tandis qu'une attention particulière sera portée aux (re)constructions mémorielles produites.

Acteurs, institutions et interactions : ce que la guerre transforme

Julien Blanc (LIER-FYT)
Emmanuel Saint-Fuscien (LIER-FYT)

Présentation :

Notre séminaire part d’une question simple : la guerre change-t-elle quelque chose dans le rapport entre l’individu et son institution (armée mais aussi famille, école, administration, entreprise…) ? L’engagement dans la guerre et les formes de violence qui en découlent – particulièrement la possibilité de tuer ou d’être tué – entraînent-ils un bouleversement des rapports de domination, des hiérarchies sociales, des interactions et des embranchements qui s’offrent aux acteurs ? Provoquent-ils un élargissement des choix de trajectoires ou au contraire une contraction des possibles ? En restant adossés aux historiographies de la Première et de la Seconde Guerre mondiale tout en portant attention à d’autres conflits, nous poursuivons notre questionnement au regard de ce que la guerre change pour les acteurs en leurs institutions, en étant cette année particulièrement attentifs aux institutions de l’enfance et de l’adolescence.